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UN CHAGRIN

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J'ai vu ton chagrin glisser sur tes longs jours
Et silencieusement arroser ta peine
Les pleurs de tes yeux hurlent comme hurlent les loups
Qui rôdent affamés le soir près des fontaines

Le vent qui chante au ciel de l'été vient sécher
Et caresser les joues roses des jeunes filles
Comme une maman  consolant son bébé
Au néant des amours en simples guenilles

Toi qui te plains de connaître mille chagrins
Cela signifie que tu peux encore aimer
Quelle chance as-tu d'aimer ! Il est des sans destin

Perdu dans le temps dans les ans dans les larmes
Étrange sort qui te laisse le cœur réveillé
Pour suivre le chemin des douleurs qui désarment

le: 07/01/2013
@copyright Claudine Cottencin